Publié dans Société

Aéroport d'Ivato - Un Sri-lankais intercepté avec 20 lingots d'or

Publié le mercredi, 30 juillet 2025

Importante prise par la Douane malagasy en matière de lutte contre le trafic d'or, à l'aéroport international d'Ivato, le 22 juillet dernier. En effet, le passager sri-lankais du vol Ek 708 à destination de Dubaï a été surpris par les douaniers d'avoir transporté clandestinement 20 lingots d'or hors du territoire malagasy.

Le contrôle de ses bagages par le scanner a alors permis de d'étaler l'affaire au grand jour. Du coup,  la Douane a alors saisi la marchandise d'une valeur marchande estimée à plus de 1.019.043.423 Ar, selon une information douanière. L'or a été immédiatement placé en lieu sûr, c'est-à-dire à la Banque centrale de Madagascar.

 

Mais l'enquête n'en est pas restée là. Car finalement convaincue du fait d'un réseau de complices pour ce genre de trafic. En effet, le passager sri-lankais en cause serait en intelligence avec un Pakistanais résident, enfin avec un autre Sri-lankais établi à Dubaï.

Les enquêteurs malagasy ont donc affaire à un réseau qui disposerait d'un établissement d'affinage d'or clandestin au pays. Et ce dernier collabore avec ce présumé trafiquant sri-lankais, récemment arrêté.

Lors d'une récente perquisition, les autorités malagasy découvrent les installations nécessaires en vue de raffiner l'or, telles que four de pression, moules, presses métalliques, chalumeaux ainsi que des  balances de précision dans cet atelier clandestin dont on ignore son emplacement, secret de l'enquête oblige.

Mais l'affaire est était pas restée là. Le Sri-lankais en cause, a été déféré au Pôle anti-corruption (PAC) d'Antananarivo, le 25 juillet dernier. Puis, placé sous mandat de dépôt à Tsiafahy pour évasion illégale et prohibée de produits de valeur en association avec un blanchiment de capitaux. Alors que ses complices sont activement recherchés.

 

F.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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